MARINE BODY – Bromhead johnson
«Une marque c’est comme une seconde identité. Regarde Pablo, on l’associe direct au Cartel de Medellin. Ça c’est du market’ de compète ! »
Brand New Day !
Manquant de souffle, transpirante d’inquiétude et limite en panique totale si elle n’est pas en contact avec une marque dans son environnement proche… oui on peut dire, cliniquement parlant, que notre biz girl du mois est pathologiquement addict aux logos, noms et autres identités visuelles ! C’est pas grave en fait, ça se soigne très bien et c’est même un avantage de poids dans son domaine de la propriété intellectuelle.
En même temps, elle a été affublée dès sa naissance d’un blaze qui frôle avec indécence et acharnement la prédestination. Et même 2 en fait, prénom et nom à forte consonnance anglo-saxonne malgré ses origines gersoises. À croire que daron et daronne avait bien anticipé l’avenir de leur progéniture. Ou alors ils ont juste constaté les faits… c’est vrai qu’un baby qui s’amuse naturellement dès ses 1ers mois à décoller les étiquettes de ses jouets préférés pour en faire une collection bien classée, catégorisée, ça a de quoi surprendre. Tous les grands noms sont passés à la moulinette : Playskool, Nathan, Hasbro, Mattel, Fisher-Price, Lego et on en passe… Au point qu’une fois l’étiquette bien rangée, le pauvre jouet se retrouvait totalement délaissé dans un fond de placard pour y prendre irrémédiablement la poussière. Triste destin pensez-vous, mais c’est juste une question de point de vue finalement. Chacun ses centres d’intérêts même si dans ce cas on admet que ça peut paraître chelou à 1ère vue…
Ensuite, le phénomène n’a fait qu’empirer pour atteindre des sommets défiant l’entendement. Les spécialistes en psycho appellent ça de la « brandophilie compulsive obsessionnelle » mais pour elle tout ceci est totalement normal et ne pose aucun problème particulier. Du coup direction UK et London, le Disneyland des marques et autres business markétés. Là où le moindre kebab (ou resto paki là-bas), pub aux innombrables tireuses à houblon ou marchand ambulant de bibelots pour touriste, attache une importance délirante au fait de « pimper » son biz’.
C’est ancré dans leurs gènes et savamment entretenu de manière collective. Une marque solide comme Guinness est là depuis 1759, et c’est même marqué dessus. Les chapeaux de la Queen, les taxis londoniens, la Garde Royale de Buckingham, la pelouse de Wimbledon… Le famous Union Jack lui-même est une ode au branding. Tous sont reconnaissables au 1er coup d’oeil, forgeant l’imagerie populaire et business du monde entier. On a l’impression à tout moment qu’une agence spécialisée est passée mettre un coup de polish sur chaque commerce, boite ou concept.
Mais en fait, c’est bien plus puissant que ça. Ce que faisait Marine à son plus jeune âge, ils le font tous dès la 1ère gorgée de biberon là-bas. Il ne vous reste plus qu’à vous y coller et à ciseler votre branding. Sans passer par la case bib’, un p’ti fond de Brandy fera aussi bien le job !